Compte rendu de la réunion UFAA à Toulouse le 30 mai 2010

Dimanche 30 mai 2010

Etaient présents pour l’UFAA :

• Quillet Emmanuel (association Songes de Lames) en sa qualité de Président
  
• Barcelo Gérald (association Bassin Airsoft) en sa qualité de membre du comité directeur
  
• Micheu Sébastien (association Euskadi Airsoft) en sa qualité de membre du comité directeur

Sur l’invitation de l’association ATF représentée par Franz, nous avons rencontré les associations suivantes et leurs représentants :

• BIGORRE 65 représenté par Phœnix et DD
  
• 47eme HAC représenté par Béa
  
• AFA représenté par Dragou, Bob et M-P
  
• TEAM BRATS représenté par Le chat
  
• PAW représenté par La sauterelle et Papalum
  
• TAT représenté par Yes-Papy, Cartouche et Chips
  
• AIRSOFT AURILLAC représenté par Chubaka, Dundee et Oui-Oui
  
• KOJIMA représenté par Nhe-Fix, Eryx, Bob_Chok, Sephyria
  
• ASIT représenté par Djoe

La réunion s’est déroulé de manière conviviale et s’est structurée comme suit :

1. Présentation personnelle
   
2. Historique UFAA
   
3. La charte Guyenne
   
4. La structure de l’UFAA et son fonctionnement
   
5. Questions diverses et réponses des intervenants.

1.Présentation personnelle

La réunion a débuté par la présentation personnelle de chacune des personnes présentes.

Nom, prénom, association implication au sein de cette même association et profession.

A noter que l’airsoft n’est pas sectaire dans les catégories socioprofessionnelles et s’adresse à tous et toutes.

Nous avons ainsi rencontré de futurs ingénieurs, plombier, responsable communication, chauffeur livreur, etc.

2.Historique UFAA

Afin de mieux saisir l’essence de la Charte Guyenne et la raison de la création de l’UFAA un petit feed-back a été proposé par le président.

Des origines airsoft du projet en 2004, en passant par les premières OP (2007) au premier groupement girondin en 2008, les idées et interrogations de chacun des protagonistes ont amené une réflexion :

• Il fallait prendre en compte l’agrandissement de la communauté airsoft et essayer d’endiguer les problèmes communs à tous ( autorisations, assurances, manque de reconnaissance par les autorités…..)
  
• De là est né un collectif dont le but était de cadrer au mieux les choses et de résoudre les problématiques liés à notre loisir tout en gardant à l’idée que notre loisir est en perpétuelle évolution.
  
• Emmanuel Quillet finira sur le fait que depuis la création de la première version de la charte Guyenne le 2 janvier 2010 a aujourd’hui, 30 mai 2010, 14 associations françaises ont déjà adhéré au collectif.

3.La charte Guyenne

La réunion s’est poursuivi par la présentation plus en détail de la charte Guyenne elle-même avec un rappel de ce qu’elle est et de ce qu’elle n’est pas.

Il s’agit d’un rappel de la loi et des cadres légaux, elle n’est en aucun cas un mode d’emploi.

Elle se divise en 3 grandes parties concernant :

• Les organisateurs
  
• Les joueurs
  
• Les autorités

Le tout ayant pour but de valider le sérieux de chacun par des actions de bon sens comme le stipule la déontologie de l’airsofteur reprise par l’UFAA.

Cette partie de la réunion a permis aux représentants de l’UFAA et aux invités de débattre efficacement sur les actions sécuritaires mise en place par l’UFAA avec notamment la présentation de membres d’association au PSC1 (Prévention et Secours physique de niveau 1) et la portée de cette formation.

=> Jusqu’où peut-on aller lorsque nous sommes titulaires de ce diplôme ?

• sensibiliser au maximum les joueurs et organisateurs sur les éventuels risques liés à notre loisir
  
• les responsabiliser sur les actions à entreprendre
  
• éviter les sur-accidents
  
• sécuriser la victime
  
• stabiliser l’état de la victime
  
• prévenir les secours.

Les projets présentés :

Groupes de travail

La formation de groupes de travail sur les problématiques que chaque association, grande ou petite, peut rencontrer est une des actions de l’UFAA suivi de la mise en place de journées Info Sécurité et de formation aux Briefings ( comment présenter les règles, aborder la sécurité, ce que l’on peut faire ou pas, dire ou pas ), le tout de manière pédagogique

Question de Franz (ATF) quelle est la légitimité des groupes de travail ?

Ce à quoi il a été répondu que les intervenants sont des gens dont le domaine de compétence est en adéquation avec le thème abordé (pompier et assureur pour la sécurité, professionnel de la communication ou formateur pour l’aspect briefing et pédagogie etc. )

Les affiches de sensibilisation et la campagne de pub

L’UFAA, suite aux divers événements survenus en France, préjudiciables pour notre communauté, a décidé d’une campagne de sensibilisation en deux points :

* La prévention, traité avec humour, destinée aux règles élémentaires de sécurité
* La sensibilisation « airsofteur/citoyen » afin de montrer que l’airsofteur est une personne comme une autre, totalement responsable et que l’habit de militaire n’est qu’un déguisement.

Le but est de faire notre propre Pub, correspondant réellement à note loisir.

Les actions entreprises

Tout d’abord : définir qu’est ce qu’un airsofteur ?

On pourrait définir comme suit, tout joueur qui joue selon les règles établies avec bon sens et en adéquation avec le cadre légal.

S’en est suivi une explication sur les actions en cours et à venir à savoir :

Les prises de contacts avec les vendeurs et revendeurs avec une demande d’exemplarité de la part de ces derniers notamment concernant le cas des mineurs.

Le problème des protections mises à disposition ou sur le cas des vendeurs qui ne font pas de ventes additionnelles avec des lunettes aux normes de sécurités a été débattu.

Une idée pertinente de La sauterelle nous amène sur une nouvelle piste, pourquoi ne pas fournir aux revendeurs ou faire en sorte que chaque Pack « prêt a jouer » soit équipé de telles protections ?

Une très bonne suggestion que l’UFAA a bien prise en compte.

4.La structure de l’UFAA et son fonctionnement

Afin que les associations présentes comprennent les fondements de l’UFAA, nous avons poursuivi avec une présentation de sa structure.

Elle privilégie le dialogue et l’écoute et les bases restent les associations.

A la question, qu’est ce qui vous différencie d’une fédération ?

Rien, si ce n’est le mode de fonctionnement.

L’UFAA a un mode participatif et le comité d’administration n’a qu’un droit de véto s’il considère que l’éthique de l’union ou la législation Française n’est pas respectée.

Les associations prennent place dans le comité de pilotage, à raison de deux représentants par association, et élisent les membres du comité directeur parmi ces représentants.

Le comité de pilotage est fractionné en comités techniques régionaux (CTR) pour que les associations proches géographiquement puissent travailler ensemble, et chaque comité technique régional élis son directeur technique régional (DTR) qui fait le lien avec le comité directeur. Les DTR remontent les problématiques rencontrées et le comité directeur travaille sur un solution. Les DTR ont pour mission de faire redescendre les informations à la base et de veiller au respect de la charte au sein de chaque association adhérente.

5.Questions

Questions de Béa (47eme HAC) De quoi vivez-vous ? Et de quoi vie l’UFAA ?

Pour l’instant nous vivons tous de nos salaires respectifs, aucune personne n’est salariée de l’UFAA.

Toutes les actions coûteuses menées (déplacements, téléphone, impression etc.) sont faites avec notre argent personnel ou de la solidarité entre les membres UFAA.

Pour le moment n’a pas fixé le montant de la cotisation annuelle (du 1er janvier au 31 décembre) mais qui sera probablement d’une cinquantaine d’Euros.

Bob_chok aborde alors les éventuels problèmes de trésorerie que peuvent rencontrer les associations en fin d’année.

L’UFAA est consciente de ce problème et essaiera de trouver une solution qui permettra aux deux parties de s’y retrouver.

Avez vous une assurance à proposer ?

Nous ne sommes pas assureurs et en vendons pas d’assurance.

Nous pouvons aiguiller vers une assurance qui nous convient et qui reconnaît l’airsoft en tant qu’activité de 3ème catégorie et qui offre des garanties subtantielles.

Chacun fait le choix qui lui convient et nous n’imposons rien.

Le but à termes est de négocier un contrat avantageux destiné aux membres signataires UFAA mais cette réalisation n’en est encore qu’au stade de projet.

Question de Franz (ATF) Si une association fait n’importe quoi sous couvert de l’UFAA, quelles seront les sanctions ? et Y aura t’il des contrôles ?

De part la structure même de la UFAA, les DTR (directeurs techniques régionaux) seront à même de constater les infractions répétées des associations ou teams mises en cause.

Après vérification des faits et la remontée des infos au CTR (comité directeur régional) puis au comité directeur, les sanctions logiques sont l’exclusion si la charte Airsoft Guyenne ne semble pas être respectée.

Pour les contrôles et avancés de l’UFAA, des réunions bimestrielle devraient être mises en place entre les différents CTR afin de faire progresser chaque région.

Question de Eryx (KOJIMA) il n’y a pas vraiment de loi définissant l’airsoft, proposez-vous un cadre pour ne pas avoir de loi ?

Le but avoué est d’être un interlocuteur privilégié du législateur car s’il devait y avoir une loi, nous serions à même de défendre ou de proposer des solutions adaptées à l’airsoft plutôt que de subir une loi faite par des non initiés.

Le cadre actuel et l’UFAA nous permet de montrer le sérieux et l’envie de défendre les intérêts de tous.

La réunion du 30 mai 2010 s’est achevée sur cette question.

Merci à tous les présents d’avoir fait le déplacement

Merci pour ce compte-rendu détaillé.